Langue : français — Format : 17,2 x 24,5 cm — Nbre de pages : 198 — Illustr. en NB & Couleur.

Entre 1880 et 1914, Ouessant a connu sûrement plus de bouleversements que durant tous les siècles précédents : mise en place d’une liaison régulière du vapeur postal, développement de la marine de commerce, affirmation du monde de la boutique, apogée et déclin de la pêche, et surtout arrivée d’un bataillon de l’infanterie coloniale. L’ « île aux femmes » a été, durant plusieurs années, envahie par des hommes venus de tous horizons, pour le meilleur comme pour le pire. Des mythes se sont créés, de nouvelles habitudes se sont fait jour, une nouvelle population est venue s’installer, modifiant en profondeur le visage d’Ouessant. L’île de 1914 ne ressemble plus beaucoup à celle de 1880, même si les traditions y restent tenaces car à l’image de sa devise, elle est tombée mais elle s’est relevée... Enfin, l’île d’Ouessant affirme sa présence dans la littérature, les journaux et elle intègre, avec le XXe siècle, l’imaginaire collectif. Laurent Garroy a grandi à Ouessant et connaît parfaitement les spécificités de son île. Durant ces études, c’est tout naturellement qu’il a travaillé sur l’histoire de son « caillou » en voulant différencier le mythe de la réalité historique. Après avoir passé deux ans à faire des recherches sur l’histoire d’Ouessant entre 1880 et 1914, dans le cadre de son master, il nous livre ici le fruit de son travail en attendant de continuer son exploration du passé si particulier de « l’île bout du monde ».